L'oeil du corbeau

Quatrième de couverture : L'Oeil du corbeau Après le décès de sa mère, Raphaël, peintre au talent confirmé, décide de renouer avec ses racines en prolongeant son séjour à la Haute-Pâture, la propriété dont il vient d'hériter. Pourtant, à en juger les oiseaux morts disposés devant chez lui et les lettres de menaces, sa présence est indésirable. Simple intimidation ou danger réel ? Raphaël doit reconstituer le passé de ses parents pour comprendre les raisons d'un tel acharnement. C'est en faisant parler les anciens du village qu'il pourra remonter le cours du temps, même si, tantôt complices, tantôt ennemis, ils ne sont pas tous disposés à laisser éclater la vérité. Mauvais fils, qui ne se déplace que pour l'héritage... Qu'ils pensent donc ce qu'ils veulent. La Haute-Pâture, ce n'est pas rien. Justement, c'est ce qui finit par m'angoisser. Je ne louerai pas, je ne vendrai pas. J'avais déjà les moyens d'entretenir une telle propriété, je les ai encore davantage aujourd'hui. Je ne m'estime pas redevable, puisque je n'ai rien demandé. Il n'empêche que le sentiment que j'éprouve maintenant s'avère à la fois vif et confus. Comment le définir ?... Il me déstabilise.