Tour du monde des plus beaux villages · Occasion

Quatrième de couverture : Le modèle du village d'origine médiévale, avec ses remparts, ses tours fortifiées, sa place du marché, sa mairie et sa cathédrale, reste le plus répandu. Cette structure se rencontre notamment à San Gimignano, Saint-Paul-de-Vence, Stein am Rhein. Des bourgades à la population oscillant généralement entre 5 000 et 15 000 habitants, qui jalonnent les campagnes de la Vieille Europe, des villages que l'abnégation d'associations nationales a emporté vers un destin de localités touristiques bien restaurées, souvent prises d'assaut quand vient la haute saison. Images d'Epinal ou de carte postale, paysages de rêve, où force citadins envisagent de s'installer tôt ou tard. Le monde recèle pourtant bien d'autres modèles, bien d'autres villages façonnés par des origines et un urbanisme différents, habités par des communautés locales qui expriment encore une culture et une économie pétillantes. De la Chine à la Nouvelle-Zélande, du Canada à la Thaïlande, ils se succèdent. Villages de pêcheurs, cités minières ou villages agricoles : la nouvelle économie du tourisme leur permet parfois de survivre, sans pour autant en constituer le modèle unique de développement. Ce sont des lieux gorgés d'histoire, d'art et de nature sur lesquels les habitants veillent avec ténacité, ce sont les remparts ultimes dressés contre la vie - et l'aliénation - urbaine.

Biographie de l'auteur : Paolo Paci, né à Milan, en 1959, est journaliste professionnel depuis 1991. Il entame sa carrière dans la presse en 1983 pour Weekend Viaggi, un mensuel dont il devient le rédacteur en chef en 1992. Il a ensuite participé à la création du mensuel Viaggiesapori puis, en 2006, de VS Viaggiare Scoprire, dont il prend la direction, en 2009. Cet expert de voyages, de gastronomie et de cultures alpines est aussi un globe-trotter passionné. Il a couvert des sujets dans le monde entier et publié une douzaine d'ouvrages, parmi lesquels des manuels du sport, des guides touristiques, des livres de photographies et des récits de voyages pour le compte de divers éditeurs, De Vecchi, Clup, Sperling & Kupfer, Mondadori (avec qui il réalise, en 2005, 365 giorni sulle Alpi) et Feltrinelli, pour qui il a signé ses titres les plus récents : Alpi, una grammatica d'alta quota, Cuochi, artisti, visionari et Evitare le buche più dure. Dans les années 90, il a crée et coordonné pour l'éditeur Quadratum, la collection de Guides Weekend, qui compte plus de 20 titres, et a suivi la réédition du mensuel Historia. Il est actuellement directeur adjoint de La Cucina Italiana. Né à Milan en 1966, Gianni Biondillo est architecte de formation. Écrivain, poète, essayiste, il écrit de nombreux textes pour le cinéma et la télévision et est membre de la rédaction du blog collectif Nazione Indiana. Son premier roman, Per cosa si uccide (2004), chaleureusement accueilli par le public et la critique, a donné naissance à une série de polars, publiée par les éditions Guanda, ayant pour toile de fond le Milan d'aujourd'hui, multiethnique et multiracial - ville qui devient d'ailleurs l'un des personnages clés de l'intrigue - et pour protagoniste l'inspecteur de police Michele Ferraro. Biondillo affectionne tout particulièrement le thème de la transformation de la réalité urbaine, qu'il aborde dans Metropoli per principanti (2008), dans lequel il conduit le lecteur en plein c?ur des banlieues - ces espaces créatifs qui reflètent les changements en cours de la société dans laquelle nous vivons - et Tangenziali. Due viandanti ai bordi della città (2010), écrit avec Michele Monina, dans lequel il établit une sorte de carte de la ville de Milan racontée à partir de sa banlieue.