Cent ans de XV de France · Occasion

Quatrième de couverture : Le 1er janvier 1906, l'équipe de France dispute son premier match contre les All Blacks à Paris devant 3 000 curieux. Elle n'a pas d'entraîneur. Certains joueurs provinciaux ont passé la nuit dans le train et font la connaissance de leurs coéquipiers une heure avant le match. Ils sont battus 38 à 8 mais, consolation, ils marquent deux essais, ce qu'aucune équipe britannique n'avait réussi à faire cette année-là. Cent ans et 601 matchs plus tard, l'équipe de France est allée gagner sur tous les terrains du monde, parfois devant près de 100 000 personnes. Elle est encadrée par un staff technique d'une quinzaine de personnes et les joueurs sont désormais payés pour jouer ensemble et pour préparer soigneusement la moindre de leur rencontre avec l'aide d'ordinateurs. Dans cet ouvrage unique, très richement illustré, les amateurs découvriront toutes les aventures de l'équipe de France de rugby décennie par décennie avec toutes ses anecdotes, ses matchs fameux, ses échecs retentissants et ses figures marquantes : de Marcel Communeau à Fabien Pelous et Frédéric Michalak en passant par Adolphe Jauréguy, Jean Prat, André Boniface, Jean-Pierre Rives, Serge Blanco et Philippe Sella. Midi Olympique, « Midol », « Le jaune », « la Bible »... On prétend que l'hebdomadaire national du rugby, que l'on sait unique en son genre (on ne trouve l'équivalent nulle part dans le monde) et dont la cote grimpe chaque année un peu plus, en probable corrélation avec l'évolution de ce sport, aurait partie liée avec l'histoire de ce jeu. Comment prétendre le contraire quand on sait que le journal est indirectement né en 1919 de France Rugby, devenu au fil des années Midi sportif, puis France Olympique, et enfin, contre toute attente, contre toute logique, Midi Olympique, en 1947. Il aurait pu s'appeler Rugby France, ce qui, somme toute, aurait assez bien collé à l'image d'un journal national. Mais comme rien n'est jamais trop simple en rugby, il choisit de s'appeler Midi Olympique, ce qui augurait d'un double paradoxe : le journal ne se réduit pas au seul midi, il est national et même aujourd'hui - via internet - international et le rugby est tout sauf sport olympique. Mais qui saurait prétendre aujourd'hui, en entendant prononcer le nom de Midi Olympique, ne pas penser au rugby ? Charme du marketing ! Sillon creusé par le temps. Depuis, on le sait, le Midol a fait des petits. Il y a eu d'abord Rugbyrama, ce hors-série annuel, qui donnera son nom au site du rugby sur internet. Il y eut l'Atlas des Coupes du Monde, réalisé en coopération avec Libération puis Le Monde et aujourd'hui apanage du seul journal jaune. Il y a Midi Olympique Magazine, le supplément magazine, à paraître tous les premiers lundis du mois. Le site internet rugbyrama.com. Les hors-séries qui, depuis des années, se multiplient au gré de l'actualité. Et désormais les éditions Midi Olympique qui avaient vu le jour dans les années 60, donnant lieu à quelques livres précieux de Georges Pastre, où l'histoire se confondait avec la littérature. 1919-2005 : la vie n'est jamais aussi belle qu'à 87 ans.