Quatrième de couverture : Devenu président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne en 2000 à l'issue d'un incroyable coup de force, Patrick Aebischer a hissé une école d'ingénieurs qui évoluait dans l'ombre de sa grande soeur zurichoise dans le top 10 des meilleures universités scientifiques d'Europe. En dix ans, l'EPFL a enregistré la plus forte progression dans le classement mondial des universités de Shanghai en y gagnant 100 places. Des victoires du voilier Alinghi dans l'America's Cup au leadership du Human Brain Project, le plus grand projet de recherche européen depuis le CERN et la fusée Ariane, en passant par le tour du monde en avion solaire ou le Rolex Learning Center, Patrick Aebischer a mobilisé près de 3 milliards de francs suisses de fonds externes autour d'une myriade de projets. Cette dynamique fait de son campus une marque mondiale comme Oxford ou Harvard. Les ministres comme les patrons des plus grandes entreprises, de Google à Samsung, défilent à Lausanne pour s'inspirer de l'EPFL, quand ce n'est pas pour y installer des centres de recherche à l'instar de Logitech, Nestlé ou Intel. Comment ? Pourquoi ? Bien sûr, il y a l'aplomb, le charme et le sens politique invraisemblable du personnage. Mais rien n'aurait été possible sans le contenu scientifique et les racines culturelles. Patrick Aebischer n'a jamais abandonné ses recherches à la pointe des neurosciences ni oublié ses origines bohèmes. Cette combinaison lui donne la force de mener par l'exemple. Et d'inventer le futur. Au fond, ce qu'a entrepris l'humaniste Patrick Aebischer, c'est une renaissance de l'université européenne. Un enjeu crucial pour notre avenir collectif. Bio express Fribourgeois d'origine et médecin de formation, Patrick Aebischer travaille de 1984 à 1992 à l'Université Brown, à Providence (Rhode Island, États-Unis). Il y devient professeur associé et même en 1991 le plus jeune directeur d'un département de recherche de l'université, celui des Organes artificiels, biomatériaux et technologie cellulaire de la Division biologie et médecine. De 1992 à 2000, de retour en Suisse, il est professeur et directeur médical de la Division autonome de recherche chirurgicale et du Centre de thérapie génique du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), à Lausanne. En 1999, le Conseil fédéral le nomme président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pour un mandat de quatre ans. Il sera confirmé à ce poste en 2004, 2008 et 2012.
Biographie de l'auteur : Fabrice Delaye est journaliste spécialisé dans les sciences et les nouvelles technologies pour le magazine économique suisse Bilan depuis 2006. Auteur d'innombrables articles, entre autres, sur la transformation de l'EPFL, les recherches menées sur le campus et les entreprises qui en sont sorties, il a aussi été correspondant aux États-Unis du quotidien L'Agefi, en association avec la Technology Review du MIT de 2001 à 2004. Franco-suisse, diplômé de Science Po Paris et d'un Master «Société, Science et Technologie» de l'EPFL, Fabrice Delaye, 50 ans, a travaillé pour les rédactions du Monde, du Figaro et de L'Hebdo avant de rejoindre Bilan en 1996 où il «découvrira» Patrick Aebischer qui est alors professeur de médecine au Centre hospitalier universitaire vaudois et de biomatériaux à l'EPFL.
Informations générales |
Désignation |
Patrick Aebischer · Occasion |
Caractéristiques du livre |
Type de produit |
Livre |
Date de parution |
19/03/2015 | |
Mention d'illustration |
illustrations en noir et en couleur | |
Format |
Broché | |
Nombre de pages |
178 | |
Auteur(s) |
Fabrice Delaye (Auteur) | |
Editeur |
Favre | |
Langue |
français | |
Hauteur |
24 cm | |
Largeur |
16 cm | |
Epaisseur |
1.7 cm | |
Poids |
310 g | |
Garanties |
Garantie légale |
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