Vingt-cinq ans de cinéma français : parcours croisés, 1979-2003 · Occasion
Freddy Buache
Quatrième de couverture : Les vingt-cinq dernières années du XXe siècle ont marqué ce que l'on nomme, de revues culturelles en magazines populistes, une très normative Histoire du cinématographe. L'intensive participation des chaînes de télévision à la production des films, les facilités apportées à leur tournage comme à leur diffusion désordonnée sur les petits écrans (puis sur les cassettes et le DVD) ont lentement bousculé, hors des programmes réservés aux salles obscures, un système de valeurs devenu moins assuré que jamais. Les triomphes, portés par des modes que le sport compétitif et les manifestations diverses claironnées imposent également, présentent un caractère d'instantanéité ludique: les titres, ensuite, glissent aux oubliettes d'une civilisation qu'éblouissent les stars éphémères et les faux vertiges du progrès. Ce principe, habituel dans tous les arts depuis toujours ou presque, s'est encore étayé par la masse énorme des images récoltées et projetées n'importe où, n'importe comment, sur la planète. A l'époque de leur extrême rareté d'avant la télévision, elles offraient une hiérarchie claire entre les distractions industrielles et les créations personnelles. Mais si, de leur trop-plein d'indistinctions diverses, un dictionnaire parvient à dresser la carte alphabétique, au contraire les émotions individuelles qu'elles procurent échappent à ce genre de classification parce que s'ouvrent, en elles, d'autres itinéraires: elles proposent au spectateur une avance de promeneur solitaire sur des sentiers qui dégagent une différente vision du paysage. Par des thèmes sous-jacents, de la poésie au roman, à la peinture, aux événements de la marche du temps, le brin d'herbe et les fleurs proches du soulier accordent au regard, simultanément, la courbe des panoramas du lointain. Ces pages relèvent, par conséquent, d'une sorte de journal du critique de campagne. Elles n'obéissent qu'à des choix subjectifs et laissent deviner certaines forces exprimées en français, un demi-siècle après le début de la Seconde Guerre mondiale, en avant des techniques inventives promises par le nouveau millénaire. Illustration de la couverture: Va savoir, de Jacques Rivette, avec Jeanne Balibar.
Biographie de l'auteur : Freddy Buache, membre fondateur de la Cinémathèque suisse en 1948 qu'il dirige à temps plein de 1951 à 1996. Créateur, avec Charles Apothéloz, de la Compagnie théâtrale des Faux Nez (1946). Critique de cinéma à la Nouvelle Revue de Lausanne (1952-1959),puis dès 1959 à La Tribune de Lausanne-Le Matin. Co-directeur du Festival de Locarno. Prix de la Ville de Lausanne (1985). Prix Maurice Bessy (1996) au Festival de Cannes. Privat-docent de l'Université de Lausanne.
Informations générales |
Désignation |
Vingt-cinq ans de cinéma français : parcours croisés, 1979-2003 · Occasion |
Caractéristiques du livre |
Type de produit |
Livre |
Date de parution |
10/03/2005 | |
Mention d'illustration |
illustrations en noir et blanc | |
Format |
Broché | |
Nombre de pages |
433 | |
Auteur(s) |
Freddy Buache (Auteur) | |
Editeur |
Age d'homme | |
Langue |
français | |
Hauteur |
23 cm | |
Largeur |
16 cm | |
Epaisseur |
3.7 cm | |
Poids |
666 g | |
Garanties |
Garantie légale |
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