La sentence · Occasion

Quatrième de couverture : Que doit-on à la vie, aux absents, aux mots ? « Quand j'étais en prison, j'ai reçu un dictionnaire. Accompagné d'un petit mot : Voici le livre que j'emporterais sur une île déserte. Des livres, mon ancienne professeure m'en ferait parvenir d'autres, mais elle savait que celui-là s'avérerait d'un recours inépuisable. C'est le terme « sentence » que j'y ai cherché en premier. J'avais reçu la mienne, une impossible condamnation à soixante ans d'emprisonnement, de la bouche d'un juge qui croyait en l'au-delà. » Après avoir bénéficié d'une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d'origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s'épanouit dans ce travail. Jusqu'à ce que l'esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu'une pandémie a mis le monde à l'arrêt... On retrouve l'immense talent de conteuse d'une des plus grandes romancières américaines, prix Pulitzer 2021, dans ce roman qui se confronte aux fantômes de l'Amérique : le racisme et l'intolérance.

Biographie de l'auteur : Unanimement considérée comme l'une des plus grandes écrivaines américaines contemporaines, Louise Erdrich est l'auteure d'une oeuvre majeure, forte et singulière, parmi laquelle on peut citer La Malédiction des colombes et Dans le silence du vent. Distinguée par de multiples récompenses littéraires, dont le National Book Award, le Library of Congress Award et le National Book Critics Circle Award, elle a reçu pour son précédent roman, Celui qui veille, le prix Pulitzer de la fiction 2021. Tous ses romans sont publiés aux Éditions Albin Michel.