La France contre les robots

Quatrième de couverture : « Aller vite ? Mais aller où ? » « Le danger n'est pas dans la multiplication des machines, mais dans le nombre sans cesse croissant d'hommes habitués, dès leur enfance, à ne désirer que ce que les machines peuvent donner. » Dès 1947, La France contre les robots nous avertissait contre la montée d'une nouvelle forme de totalitarisme : l'avènement d'une société dominée par la Technique. Un monde déshumanisé où les valeurs idéalistes, à commencer par la liberté, cèdent le pas à l'efficacité, la performance et la rentabilité. Qu'on ne s'y méprenne pas, ici point de retour nostalgique en arrière, mais un appel à « un changement de direction dans la marche en avant ». À l'homme ratatiné, uniformisé, épuisé du « toujours plus vite, toujours plus loin », Bernanos oppose « l'homme qui ne fait pas comme tout le monde », celui « qui a du temps à perdre », et qui résiste ainsi au chant des sirènes du consumérisme.